Travailler dans une entreprise logistique signifie travailler avec du jargon professionnel et des abréviations. Vous connaissez heureusement déjà ‘container’ et ‘track & trace’. Vous saviez évidemment aussi que MAUT signifie en fin de compte péage pour les camions en Allemagne, en Suisse et en Autriche. Mais que signifient finalement ces mots de fou : groupage, B/L et CMR ? Ce lexique vous aidera à postuler !
B/L, CMR ou AWB ?
B/L ou CMR ne sont pas des systèmes de gestion de la clientèle. Ce ne sont pas davantage des sandwichs du snack-bar. Ce sont les certificats de propriété du fret. Les lettres de voiture. Y figurent tous les détails relatifs au transport de marchandises. Ils doivent dès lors toujours accompagner les marchandises à bord du bateau ou du camion. Une Bill of Lading est une lettre d’expédition, spécifiquement réservée au transport par eau. Pour amener un container jusqu’au bateau, vous le transportez généralement d’abord par route. Pour ce faire, vous avez besoin d’une CMR – Convention relative au transport international de marchandises par route. En cas de transport aérien, ce document s’appelle Air Waybill, abrégé AWB.
Je bulke, tu bulkes, nous bulkons
Le terme bulk a plusieurs significations. En logistique, nous parlons de marchandises ou produits qui sont stockés et transportés pêle-mêle dans des espaces de chargement ou des réservoirs. Pensez aux céréales ou au sel (vrac sec) ou à l’huile et au vin (vrac liquide).
Euh, dock ou dock ?
Votre interlocuteur parle d’un dock, mais vous ne voyez pas d’eau dans le coin ? Dans ce cas, il ne parle naturellement pas d’une partie spéciale du port. Mais d’un dock de chargement et déchargement. L’endroit dans ou contre un bâtiment où le chauffeur charge et décharge son camion. Très pratique, car le camion arrive juste à la même hauteur que le sol de l’entrepôt.
Inco-nvénient ?
Si vous travaillez dans le secteur logistique, ce n’est pas la dernière fois que vous entendrez parler d’incoterms. Les plus fréquents sont EXW, FCA, FOB, CFR et CIF. Ces codes ont été convenus à l’échelle internationale et indiquent qui a quelle responsabilité. Et, surtout, à partir d’où et de quand les risques et les frais sont transférés. Du vendeur au transporteur. Du vendeur à l’acheteur. Ou du transporteur à l’acheteur. Un petit détail sur la lettre de voiture, mais de considérables conséquences quand les choses tournent mal. Ou pourquoi il vaut toujours mieux lire ce qui est écrit en tout petit.
Groupage
Le terme parle de lui-même : le transport est groupé. Les marchandises qui viennent de plusieurs chargeurs ou vont chez plusieurs consignataires. Autrement dit : les colis ou palettes sont réunis et transportés dans un seul camion. Exactement ce qui se passe avec votre colis lorsque vous passez une commande en ligne – mais à plus grande échelle. De la sorte, vous économisez non seulement de l’argent sur les frais de transport, mais pensez aussi à l’environnement.
A little party never killed nobody
First, Second ou Third Party Logistics – hélas, ce ne sont pas trois jours fériés sectoriels consécutifs. Il s’agit par contre de trois prestataires de services qui s’occupent chacun à leur manière de la logistique d’une entreprise. Chez 1PL, le producteur transporte lui-même les marchandises – avec ses propres véhicules. On parle de Second Party Logistics ? Dans ce cas, les tâches de transport et de stockage des marchandises sont organisées par des prestataires de services logistiques. Un Third Party Logistics fait exactement la même chose, mais ne possède pas de véhicules ni d’entrepôts. Il organise le transport, mais ne transporte jamais lui-même. Pour ce faire, il compte toujours sur son réseau. En général, on postule pour un job logistique chez les deux derniers.
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